02 La propriété est bien vraiment une paternité. J'ai su tel propriétaire
03surveiller la pousse des feuilles et la floraison des parterres avec
la
04même sollicitude qu'il s'inquiétait de la dentition de son enfant.
05Ce qui explique que plus tard, mis en présence de l'intérêt de
leur
06enfant et de celui de leur terre ils hésitent !
07 On a coupé devant l'église un sapin qui menaçait de
08dépasser le clocher — et tout rentra dans l'ordre.
09 Je suis sur le dos, dans une prairie, couché dans du foin qui
10embaume — le foin qui commence à se faner, est gris presque
11ardoisé, le vent passe et me fouette la figure de brindilles avec
12une insistance taquine — le ciel est bleu avec de petits nuages blancs
13des hirondelles y volent et rasent la terre presque à mon côté
14 Le jour qui pour moi termina mon enfance est un jour de grande
15colère, et c'est aussi par de ces gonflements de coeur que s'est
16clos mon adolescence
La propriété est bien vraiment une paternité. J'ai su tel propriétaire surveiller la pousse des feuilles et la floraison des parterres avec la même sollicitude qu'il s'inquiétait de la dentition de son enfant. Ce qui explique que plus tard, mis en présence de l'intérêt de leur enfant et de celui de leur terre, ils hésitent !
On a coupé devant l'église un sapin qui menaçait de dépasser le clocher — et tout rentra dans l'ordre.
Je suis sur le dos, dans une prairie, couché dans du foin qui embaume — le foin, qui commence à se faner, est gris presque ardoisé ; le vent passe et me fouette la figure de brindilles avec une insistance taquine ; le ciel est bleu avec de petits nuages blancs ; des hirondelles y volent et rasent la terre presque à mon côté.
Le jour qui pour moi termina mon enfance est un jour de grande colère, et c'est aussi par de ces gonflements de coeur que s'estclose mon adolescence.
02 La propriété est bien vraiment une paternité. J'ai su tel propriétaire
03surveiller la pousse des feuilles et la floraison des parterres avec
la
04même sollicitude qu'il s'inquiétait de la dentition de son enfant.
05Ce qui explique que plus tard, mis en présence de l'intérêt de
leur
06enfant et de celui de leur terre ils hésitent !
07 On a coupé devant l'église un sapin qui menaçait de
08dépasser le clocher — et tout rentra dans l'ordre.
09 Je suis sur le dos, dans une prairie, couché dans du foin qui
10embaume — le foin qui commence à se faner, est gris presque
11ardoisé, le vent passe et me fouette la figure de brindilles avec
12une insistance taquine — le ciel est bleu avec de petits nuages blancs
13des hirondelles y volent et rasent la terre presque à mon côté
14 Le jour qui pour moi termina mon enfance est un jour de grande
15colère, et c'est aussi par de ces gonflements de coeur que s'est
16clos mon adolescence
La propriété est bien vraiment une paternité. J'ai su tel propriétaire surveiller la pousse des feuilles et la floraison des parterres avec la même sollicitude qu'il s'inquiétait de la dentition de son enfant. Ce qui explique que plus tard, mis en présence de l'intérêt de leur enfant et de celui de leur terre, ils hésitent !
On a coupé devant l'église un sapin qui menaçait de dépasser le clocher — et tout rentra dans l'ordre.
Je suis sur le dos, dans une prairie, couché dans du foin qui embaume — le foin, qui commence à se faner, est gris presque ardoisé ; le vent passe et me fouette la figure de brindilles avec une insistance taquine ; le ciel est bleu avec de petits nuages blancs ; des hirondelles y volent et rasent la terre presque à mon côté.
Le jour qui pour moi termina mon enfance est un jour de grande colère, et c'est aussi par de ces gonflements de coeur que s'estclose mon adolescence.