02Ce conte de Poei : qui s'appelle Manuscrit trouvé dans une bouteille
03où un homme jeté par hasard sur une sorte de vaisseau
04fantôme qui va sans but, sa course circulaire, qui s'y promène
05parmi
l'inattention et le mutisme de ses compagnons de route
06qui ne semblent pas le voir, symbolise bien la vie, inévitable et irrémédiable
isolement.
07Entre ses deux lignes convergeantes de réverbères presque continus
08la rue de R.106 s'enfonce dans
l'ombre, dans une tuyau noir, sous
09un ciel étoilé, et ronde, tout au bout, luit, jaune comme du
10souffre, ronde comme un galet, une lune rousse qui semble le
11nocturne cadran d'horloge éclairée à quelque
fronton, béant
12san chiffre d'heures et sans aiguilles pour les marquer
Ce conte de Poei : qui s'appelle Manuscrit trouvé dans une bouteille où un homme jeté par hasard sur une sorte de vaisseau fantôme qui va sans but, sa course circulaire, qui s'y promène parmi l'inattention et le mutisme de ses compagnons de route qui ne semblent pas le voir, symbolise bien la vie, inévitable et irrémédiable isolement.
Entre ses deux lignes convergentes de réverbères presque continus, la rue de R.106 s'enfonce dans l'ombre, dans un tuyau noir, sous un ciel étoilé, et , tout au bout, luit, jaune comme du soufre, ronde comme un galet, une lune rousse qui semble le nocturne cadran d'horloge éclairée à quelque fronton, béant sans chiffre d'heures et sans aiguilles pour les marquer.
02Ce conte de Poei : qui s'appelle Manuscrit trouvé dans une bouteille
03où un homme jeté par hasard sur une sorte de vaisseau
04fantôme qui va sans but, sa course circulaire, qui s'y promène
05parmi
l'inattention et le mutisme de ses compagnons de route
06qui ne semblent pas le voir, symbolise bien la vie, inévitable et irrémédiable
isolement.
07Entre ses deux lignes convergeantes de réverbères presque continus
08la rue de R.106 s'enfonce dans
l'ombre, dans une tuyau noir, sous
09un ciel étoilé, et ronde, tout au bout, luit, jaune comme du
10souffre, ronde comme un galet, une lune rousse qui semble le
11nocturne cadran d'horloge éclairée à quelque
fronton, béant
12san chiffre d'heures et sans aiguilles pour les marquer
Ce conte de Poei : qui s'appelle Manuscrit trouvé dans une bouteille où un homme jeté par hasard sur une sorte de vaisseau fantôme qui va sans but, sa course circulaire, qui s'y promène parmi l'inattention et le mutisme de ses compagnons de route qui ne semblent pas le voir, symbolise bien la vie, inévitable et irrémédiable isolement.
Entre ses deux lignes convergentes de réverbères presque continus, la rue de R.106 s'enfonce dans l'ombre, dans un tuyau noir, sous un ciel étoilé, et , tout au bout, luit, jaune comme du soufre, ronde comme un galet, une lune rousse qui semble le nocturne cadran d'horloge éclairée à quelque fronton, béant sans chiffre d'heures et sans aiguilles pour les marquer.
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier
