010242v
et dans le blanc, qui durcit les traits,
la bouche se prolonge
03sur les joues par deux lignes tombantes de fard écarlate
04Une tête de Néron sinistre et froide.
05Jeudi j'ai vu des tableaux presque toute la journée d'abord rue de Sèze80 puis chez Hayemi – des Moreaui, des Moreaui encore.
06Ces nuits-ci des rêves, d'horribles rêves, et au réveil le souvenir
07d'avoir participé à d'érotiques actions, et la sensation
08d'avoir
contribué à des pratiques qui mènent à la Cour d'Assise
09et c'est ce qu'on appelle le Printemps !
10Il y a dans certains tableaux de Millet81, des paysans
11remueurs de
glèbes, à crânes pointus et en poire, aux yeux vagues
12qui ont des allures de rois constitutionnels tristes, de Louis
13Philippes82 à la peine.
14 La prostitution et la littérature exercées à un certain point
15peuvent être un bon et sortable métier – mais à coup sûr ce
16qu'il y a de désespérant c'est la littérature et la prostitution anonyme.
42v
et dans le blanc, qui durcit les traits,
la bouche se prolonge sur les joues par deux lignes tombantes de fard écarlate.
Une tête de Néron sinistre et froide.
Jeudi. J'ai vu des tableaux presque toute la journée ;d'abord rue de Sèze80 puis chez Hayemi – des Moreaui, des Moreaui encore.
Ces nuits-ci , des rêves, d'horribles rêves, et au réveil le souvenir d'avoir participé à d'érotiques actions, et la sensation d'avoir contribué à des pratiques qui mènent à la cour d'assises et c'est ce qu'on appelle le Printemps !
Il y a dans certains tableaux de Millet81, des paysans remueurs de glèbes, à crânes pointus et en poire, aux yeux vagues qui ont des allures de rois constitutionnels tristes, de Louis-Philippe82 à la peine.
La prostitution et la littérature exercées à un certain point peuvent être un bon et sortable métier – mais à coup sûr ce qu'il y a de désespérant, c'est la littérature et la prostitution anonymes.
010242v
et dans le blanc, qui durcit les traits,
la bouche se prolonge
03sur les joues par deux lignes tombantes de fard écarlate
04Une tête de Néron sinistre et froide.
05Jeudi j'ai vu des tableaux presque toute la journée d'abord rue de Sèze80 puis chez Hayemi – des Moreaui, des Moreaui encore.
06Ces nuits-ci des rêves, d'horribles rêves, et au réveil le souvenir
07d'avoir participé à d'érotiques actions, et la sensation
08d'avoir
contribué à des pratiques qui mènent à la Cour d'Assise
09et c'est ce qu'on appelle le Printemps !
10Il y a dans certains tableaux de Millet81, des paysans
11remueurs de
glèbes, à crânes pointus et en poire, aux yeux vagues
12qui ont des allures de rois constitutionnels tristes, de Louis
13Philippes82 à la peine.
14 La prostitution et la littérature exercées à un certain point
15peuvent être un bon et sortable métier – mais à coup sûr ce
16qu'il y a de désespérant c'est la littérature et la prostitution anonyme.
42v
et dans le blanc, qui durcit les traits,
la bouche se prolonge sur les joues par deux lignes tombantes de fard écarlate.
Une tête de Néron sinistre et froide.
Jeudi. J'ai vu des tableaux presque toute la journée ;d'abord rue de Sèze80 puis chez Hayemi – des Moreaui, des Moreaui encore.
Ces nuits-ci , des rêves, d'horribles rêves, et au réveil le souvenir d'avoir participé à d'érotiques actions, et la sensation d'avoir contribué à des pratiques qui mènent à la cour d'assises et c'est ce qu'on appelle le Printemps !
Il y a dans certains tableaux de Millet81, des paysans remueurs de glèbes, à crânes pointus et en poire, aux yeux vagues qui ont des allures de rois constitutionnels tristes, de Louis-Philippe82 à la peine.
La prostitution et la littérature exercées à un certain point peuvent être un bon et sortable métier – mais à coup sûr ce qu'il y a de désespérant, c'est la littérature et la prostitution anonymes.
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier