02Le terrain de la Butte dévale vers Paris, une pente inégale semée çà et là d’herbe
03éraflée et à d’autres places nue – devant
des escaliers descendent avec leur double
04rampe médiane dont le fer frotté par les mains luit comme des rails.
05Devant nous l’entassement de la ville sous le ciel bleu qui s’obscurcit vers
06l’horizon d’une nuée de brume et se voile noirâtre
– sur l’immense étendue
07de bâtisses prostrées où saillent les échines de monuments, flotte une vapeur spéciale
08faite de fumées où les détails lointains se fondent dans un chaos
09indistinct – plus proches, l’œil démêle des formes – le massif Opéra,
10le vitrage de la gare du nor et ses lignes ajourées de maison à employés
11tout près une cour plantée d’arbres qui se pointillent de pousses vertes
12dispose ses quinconces où jouent des enfant dont les cris arrivent jusqu'ici
13ce parallélogram a l’air d’être tracé sur un plan détaillé
14En revenant sur l’enseigne d’une institution de demoise il y a en grosse lettre147 :
15Soins maternels.
16Un caniche blanc jadis dont les longs poils collé lui pendent jusqu’aux
17jambes ce qui lui donne une apparence vague de moufflon148
18et aussi d’être vêtu de ficelles traînantes149
19Sur une maison neuve à la façade trop sculptée, aux fenêtres à cariatides commerciales
20étayant de leurs têtes
le balcon du premier s’étale en grosses lettres d’or le nom de
21Adèle Weyer150, entre les mots modes
– raconter l’histoire de cette maison de
22modes achetée du produit de galanterie de la vie de la fille engraissée etc.
23et maintenant bien assurée, défiant la faillite – l’apothéose commerciale de
24la fille dont la vie entière est un commerce.
Le terrain de la Butte dévale vers Paris : une pente inégale semée çà et là d’herbe éraflée et à d’autres places nue. – Des escaliers descendent avec leur double rampe médiane dont le fer frotté par les mains luit comme des rails. Devant nous, l’entassement de la ville sous le ciel bleu qui s’obscurcit vers l’horizon d’une nuée de brume et se voile noirâtre. Sur l’immense étendue de bâtisses prostrées où saillent les échines de monuments, flotte une vapeur spéciale faite de fumées où les détails lointains se fondent dans un chaos indistinct. – Plus proches, l’œil démêle des formes – le massif Opéra, le vitrage de la Gare du Nord et ses lignes ajourées de maisons à employés ; tout près, une cour plantée d’arbres qui se pointillent de pousses vertes dispose ses quinconces où jouent des enfants dont les cris arrivent jusqu'ici : ce parallélogramme a l’air d’être tracé sur un plan détaillé.
En revenant, sur l’enseigne d’une institution de demoiselles, il y a en grosse lettre147 : "Soins maternels".
Un caniche blanc jadis, dont les longs poils collés lui pendent jusqu’aux jambes, ce qui lui donne une apparence vague de mouflon148 et aussi d’être vêtu de ficelles traînantes149.
Sur une maison neuve à la façade trop sculptée, à cariatides commerciales étayant de leurs têtes le balcon du premier, s’étale en grosses lettres d’or le nom de Adèle Weyer150, entre les mots "Modes". Raconter l’histoire de cette maison de modes achetée du produit de galanterie de la vie de la fille engraissée etc. et maintenant bien assurée, défiant la faillite – l’apothéose commerciale de la fille dont la vie entière est un commerce.
02Le terrain de la Butte dévale vers Paris, une pente inégale semée çà et là d’herbe
03éraflée et à d’autres places nue – devant
des escaliers descendent avec leur double
04rampe médiane dont le fer frotté par les mains luit comme des rails.
05Devant nous l’entassement de la ville sous le ciel bleu qui s’obscurcit vers
06l’horizon d’une nuée de brume et se voile noirâtre
– sur l’immense étendue
07de bâtisses prostrées où saillent les échines de monuments, flotte une vapeur spéciale
08faite de fumées où les détails lointains se fondent dans un chaos
09indistinct – plus proches, l’œil démêle des formes – le massif Opéra,
10le vitrage de la gare du nor et ses lignes ajourées de maison à employés
11tout près une cour plantée d’arbres qui se pointillent de pousses vertes
12dispose ses quinconces où jouent des enfant dont les cris arrivent jusqu'ici
13ce parallélogram a l’air d’être tracé sur un plan détaillé
14En revenant sur l’enseigne d’une institution de demoise il y a en grosse lettre147 :
15Soins maternels.
16Un caniche blanc jadis dont les longs poils collé lui pendent jusqu’aux
17jambes ce qui lui donne une apparence vague de moufflon148
18et aussi d’être vêtu de ficelles traînantes149
19Sur une maison neuve à la façade trop sculptée, aux fenêtres à cariatides commerciales
20étayant de leurs têtes
le balcon du premier s’étale en grosses lettres d’or le nom de
21Adèle Weyer150, entre les mots modes
– raconter l’histoire de cette maison de
22modes achetée du produit de galanterie de la vie de la fille engraissée etc.
23et maintenant bien assurée, défiant la faillite – l’apothéose commerciale de
24la fille dont la vie entière est un commerce.
Le terrain de la Butte dévale vers Paris : une pente inégale semée çà et là d’herbe éraflée et à d’autres places nue. – Des escaliers descendent avec leur double rampe médiane dont le fer frotté par les mains luit comme des rails. Devant nous, l’entassement de la ville sous le ciel bleu qui s’obscurcit vers l’horizon d’une nuée de brume et se voile noirâtre. Sur l’immense étendue de bâtisses prostrées où saillent les échines de monuments, flotte une vapeur spéciale faite de fumées où les détails lointains se fondent dans un chaos indistinct. – Plus proches, l’œil démêle des formes – le massif Opéra, le vitrage de la Gare du Nord et ses lignes ajourées de maisons à employés ; tout près, une cour plantée d’arbres qui se pointillent de pousses vertes dispose ses quinconces où jouent des enfants dont les cris arrivent jusqu'ici : ce parallélogramme a l’air d’être tracé sur un plan détaillé.
En revenant, sur l’enseigne d’une institution de demoiselles, il y a en grosse lettre147 : "Soins maternels".
Un caniche blanc jadis, dont les longs poils collés lui pendent jusqu’aux jambes, ce qui lui donne une apparence vague de mouflon148 et aussi d’être vêtu de ficelles traînantes149.
Sur une maison neuve à la façade trop sculptée, à cariatides commerciales étayant de leurs têtes le balcon du premier, s’étale en grosses lettres d’or le nom de Adèle Weyer150, entre les mots "Modes". Raconter l’histoire de cette maison de modes achetée du produit de galanterie de la vie de la fille engraissée etc. et maintenant bien assurée, défiant la faillite – l’apothéose commerciale de la fille dont la vie entière est un commerce.