02Samedi 16 Av. À l'Opéra comique pour Philémon et Baucis131
03C’est complètement idiot. Au sortir, je passe à l'Américain132, Renée133 finissait.
04Des gens que je connais. Je m’assieds avec Ajalbert et
Vidali –
05passent Fèvrei, Norèsi,
Méténier et d’autres. un monde énorme en cette
06salle bourdonnante maquillée de filles et je reste les yeux lourds à voir
07toute cette foule, et cinglé des courants d’air successif de la porte
08incessemment battante…
09Dimanche 17 A.
– au réveil une impression de morne tristesse, où flotte le
10souvenir d’un rêve fait la nuit. C’était dans une chambre aux claires
11boiseries blanches pleine de lumière sans soleil entrant par de vitres sans rideaux
12un clarté, un peu mauve, très-claire, très douce. Pas de meubles,
13et aux coins des échos s’éveillaient à notre voix, car j’étais
assis auprès
14d’une femme vêtue tout en noir, un sourire sur sa bouche résignée
15de Joconde, et de la pitié dans ces yeux, et dans la
sonorité134 nous
16causions lentement, disant des
phrases de roman, d’une
17musique lointaine et lue135 autrefois dans un livre136
18Le bleu du ciel est tout pâle de vaporeux nuages blancs, disséminés comme un
poudrage
19et du soleil y luit sans éclat d’une clarté égale et tendre, les rideaux de la fenêtre
20sont blancs et leur mousseline intercepte le soleil, et à travers eux, les aspects des
21choses prennent une apparence de neige.
22Voici comment on peut je crois considérer la Tragédie de Racinei :
23toute tragédie est destinée à mettre en présence un homme et
une femme
24– généralement s’aimant, allant s’aimer ou s’étant aimés –(Phèdre, Bajazet, Bérénice137
etc.
Samedi 16 avril. À l'Opéra comique pour Philémon et Baucis131. C’est complètement idiot. Au sortir, je passe à l'Américain132, Renée133 finissait. Des gens que je connais. Je m’assieds avec Ajalbert et Vidali – passent Fèvrei, Norèsi, Méténier et d’autres. Un monde énorme en cette salle bourdonnante maquillée de filles, et je reste les yeux lourds à voir toute cette foule, et cinglé des courants d’air successifs de la porte incessamment battante…
Dimanche 17 avril. Au réveil une impression de morne tristesse, où flotte le souvenir d’un rêve fait la nuit. C’était dans une chambre aux claires boiseries blanches, pleine de lumière sans soleil entrant par des vitres sans rideaux, une clarté, un peu mauve, très-claire, très douce. Pas de meubles, et aux coins des échos s’éveillaient à notre voix, car j’étais assis auprès d’une femme vêtue tout en noir, un sourire sur sa bouche résignée de Joconde, et de la pitié dans ces yeux, et dans la sonorité134 nous causions lentement, disant des phrases de roman, d’une musique lointaine et lues135 autrefois dans un livre136.
Le bleu du ciel est tout pâle de vaporeux nuages blancs, disséminés comme un poudrage et du soleil y luit sans éclat d’une clarté égale et tendre ; les rideaux de la fenêtre sont blancs et leur mousseline intercepte le soleil, et, à travers eux, les aspects des choses prennent une apparence de neige.
Voici comment on peut, je crois, considérer la Tragédie de Racinei : toute tragédie est destinée à mettre en présence un homme et une femme – généralement s’aimant, allant s’aimer ou s’étant aimés (Phèdre, Bajazet, Bérénice137, etc.).
02Samedi 16 Av. À l'Opéra comique pour Philémon et Baucis131
03C’est complètement idiot. Au sortir, je passe à l'Américain132, Renée133 finissait.
04Des gens que je connais. Je m’assieds avec Ajalbert et
Vidali –
05passent Fèvrei, Norèsi,
Méténier et d’autres. un monde énorme en cette
06salle bourdonnante maquillée de filles et je reste les yeux lourds à voir
07toute cette foule, et cinglé des courants d’air successif de la porte
08incessemment battante…
09Dimanche 17 A.
– au réveil une impression de morne tristesse, où flotte le
10souvenir d’un rêve fait la nuit. C’était dans une chambre aux claires
11boiseries blanches pleine de lumière sans soleil entrant par de vitres sans rideaux
12un clarté, un peu mauve, très-claire, très douce. Pas de meubles,
13et aux coins des échos s’éveillaient à notre voix, car j’étais
assis auprès
14d’une femme vêtue tout en noir, un sourire sur sa bouche résignée
15de Joconde, et de la pitié dans ces yeux, et dans la
sonorité134 nous
16causions lentement, disant des
phrases de roman, d’une
17musique lointaine et lue135 autrefois dans un livre136
18Le bleu du ciel est tout pâle de vaporeux nuages blancs, disséminés comme un
poudrage
19et du soleil y luit sans éclat d’une clarté égale et tendre, les rideaux de la fenêtre
20sont blancs et leur mousseline intercepte le soleil, et à travers eux, les aspects des
21choses prennent une apparence de neige.
22Voici comment on peut je crois considérer la Tragédie de Racinei :
23toute tragédie est destinée à mettre en présence un homme et
une femme
24– généralement s’aimant, allant s’aimer ou s’étant aimés –(Phèdre, Bajazet, Bérénice137
etc.
Samedi 16 avril. À l'Opéra comique pour Philémon et Baucis131. C’est complètement idiot. Au sortir, je passe à l'Américain132, Renée133 finissait. Des gens que je connais. Je m’assieds avec Ajalbert et Vidali – passent Fèvrei, Norèsi, Méténier et d’autres. Un monde énorme en cette salle bourdonnante maquillée de filles, et je reste les yeux lourds à voir toute cette foule, et cinglé des courants d’air successifs de la porte incessamment battante…
Dimanche 17 avril. Au réveil une impression de morne tristesse, où flotte le souvenir d’un rêve fait la nuit. C’était dans une chambre aux claires boiseries blanches, pleine de lumière sans soleil entrant par des vitres sans rideaux, une clarté, un peu mauve, très-claire, très douce. Pas de meubles, et aux coins des échos s’éveillaient à notre voix, car j’étais assis auprès d’une femme vêtue tout en noir, un sourire sur sa bouche résignée de Joconde, et de la pitié dans ces yeux, et dans la sonorité134 nous causions lentement, disant des phrases de roman, d’une musique lointaine et lues135 autrefois dans un livre136.
Le bleu du ciel est tout pâle de vaporeux nuages blancs, disséminés comme un poudrage et du soleil y luit sans éclat d’une clarté égale et tendre ; les rideaux de la fenêtre sont blancs et leur mousseline intercepte le soleil, et, à travers eux, les aspects des choses prennent une apparence de neige.
Voici comment on peut, je crois, considérer la Tragédie de Racinei : toute tragédie est destinée à mettre en présence un homme et une femme – généralement s’aimant, allant s’aimer ou s’étant aimés (Phèdre, Bajazet, Bérénice137, etc.).