01
0215
il a je ne sais quoi de sinistre et de funèbre, tout blanc ainsi, av
03le rouge pimenté des lèvres et le rose des gencives et le monocle
04
Jeudi. Il est tombé de la neige cette nuit. et les toit sont blancs av les
05arêtes noires de leurs angles, et cela fond déjà dans les rues en boue
06noirâtre, qui encrotte la liquéfaction de cette blancheur. et je rêve en
07certains sites autrefois vus à l’effet de cette avalanche, et là-bas en
08
Vendée82....
09
Il y a des mois déjà, c’était en un Septembre, d’une imperturbable beauté de
10ciel que je vins là m’installer pour quelques semaines – une chambre calme
11de grands fauteuils, une sorte de buffet breton, mangé de vers, et rehaussé
12de naïves sculptures, plein de draps qui sentaient bon
l’iris quand on
13l’ouvrait – un grand lit, immense, large, avec de grands rideau clairs
14de mousselines blanches semées de pois épars – aux fenêtre de rideau de mousseli
15et le fenêtres ouvraient sur le jardin, et tout là-bas les toits du village
16un jardin inégal, tout au fond passait une rivière, aux eaux jaunes
17avec des reflets d’arbres penchés, longée d’une allée humide encombrée déjà
18de feuilles sèches, et cotoyant des fougères dentelées à tiges poilues
19en haut, un taillis, avec le demi cercle de bancs vermoulus et verts de
20mousse, une grande table de pierre, sous un cèdre colossal,
où le soir
21avec des chants de trompettes venaient percher83 des
paons sans queues
15
Il a je ne sais quoi de sinistre et de funèbre, tout blanc ainsi, avec
le rouge pimenté des lèvres et le rose des gencives et le monocle.
Jeudi. Il est tombé de la neige cette nuit, et les toits sont blancs avec les arêtes noires de leurs angles, et cela fond déjà dans les rues en boue noirâtre, qui encrotte la liquéfaction de cette blancheur ; et je rêve en certains sites autrefois vus à l’effet de cette avalanche, et là-bas en Vendée82…
Il y a des mois déjà – c’était en un septembre d’une imperturbable beauté de ciel que je vins là m’installer pour quelques semaines – une chambre calme, de grands fauteuils, une sorte de buffet breton, mangé de vers, et rehaussé de naïves sculptures, plein de draps qui sentaient bon l’iris quand on l’ouvrait ; un grand lit, immense, large, avec de grands rideaux clairs de mousselines blanches semées de pois épars ; aux fenêtres des rideaux de mousseline, et les fenêtres ouvraient sur le jardin, et tout là-bas les toits du village, un jardin inégal ; tout au fond passait une rivière, aux eaux jaunes avec des reflets d’arbres penchés, longée d’une allée humide encombrée déjà de feuilles sèches, et cotoyant des fougères dentelées à tiges poilues ; en haut, un taillis, avec le demi cercle de bancs vermoulus et verts de mousse, une grande table de pierre, sous un cèdre colossal, où le soir, avec des chants de trompettes, venaient percher83 des paons sans queues.
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il a je ne sais quoi de sinistre et de funèbre, tout blanc ainsi, av
03le rouge pimenté des lèvres et le rose des gencives et le monocle
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Jeudi. Il est tombé de la neige cette nuit. et les toit sont blancs av les
05arêtes noires de leurs angles, et cela fond déjà dans les rues en boue
06noirâtre, qui encrotte la liquéfaction de cette blancheur. et je rêve en
07certains sites autrefois vus à l’effet de cette avalanche, et là-bas en
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Vendée82....
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Il y a des mois déjà, c’était en un Septembre, d’une imperturbable beauté de
10ciel que je vins là m’installer pour quelques semaines – une chambre calme
11de grands fauteuils, une sorte de buffet breton, mangé de vers, et rehaussé
12de naïves sculptures, plein de draps qui sentaient bon
l’iris quand on
13l’ouvrait – un grand lit, immense, large, avec de grands rideau clairs
14de mousselines blanches semées de pois épars – aux fenêtre de rideau de mousseli
15et le fenêtres ouvraient sur le jardin, et tout là-bas les toits du village
16un jardin inégal, tout au fond passait une rivière, aux eaux jaunes
17avec des reflets d’arbres penchés, longée d’une allée humide encombrée déjà
18de feuilles sèches, et cotoyant des fougères dentelées à tiges poilues
19en haut, un taillis, avec le demi cercle de bancs vermoulus et verts de
20mousse, une grande table de pierre, sous un cèdre colossal,
où le soir
21avec des chants de trompettes venaient percher83 des
paons sans queues
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Il a je ne sais quoi de sinistre et de funèbre, tout blanc ainsi, avec
le rouge pimenté des lèvres et le rose des gencives et le monocle.
Jeudi. Il est tombé de la neige cette nuit, et les toits sont blancs avec les arêtes noires de leurs angles, et cela fond déjà dans les rues en boue noirâtre, qui encrotte la liquéfaction de cette blancheur ; et je rêve en certains sites autrefois vus à l’effet de cette avalanche, et là-bas en Vendée82…
Il y a des mois déjà – c’était en un septembre d’une imperturbable beauté de ciel que je vins là m’installer pour quelques semaines – une chambre calme, de grands fauteuils, une sorte de buffet breton, mangé de vers, et rehaussé de naïves sculptures, plein de draps qui sentaient bon l’iris quand on l’ouvrait ; un grand lit, immense, large, avec de grands rideaux clairs de mousselines blanches semées de pois épars ; aux fenêtres des rideaux de mousseline, et les fenêtres ouvraient sur le jardin, et tout là-bas les toits du village, un jardin inégal ; tout au fond passait une rivière, aux eaux jaunes avec des reflets d’arbres penchés, longée d’une allée humide encombrée déjà de feuilles sèches, et cotoyant des fougères dentelées à tiges poilues ; en haut, un taillis, avec le demi cercle de bancs vermoulus et verts de mousse, une grande table de pierre, sous un cèdre colossal, où le soir, avec des chants de trompettes, venaient percher83 des paons sans queues.