02Nous déjeunons, et nous allons chez Mesnard-Dorian voir les sculptures de
03
Cariès. Madame Dorian en robe à fleur décolletée nous montre une à une les
04
pièces qui semblent sorties de la main d'un Cosiney de la
DrômeCosinus de la
Drôme plus génial
05 et la fille de la maison est là, qui dansa toute une nuit dans un bal
06
comme chez elle le Vendredi saint, en costume de religieuse.
07Vu dernièrement le doux Verlaine qui disait entre autres choses les lèvres
08 collées à un amer picon : Si vous voulez en voir un qui ne se saoule pas
09 c'est moi.
10Rester chez soi soigneusement et y écrire de beaux poèmes – et ne
11 se produire que plus tard.. Pour jouïr de sa
gloire et non l'acquérir.
12De combien de haines est faite une gloire ;
13Dans le jardin de Blanche un petit pavillon à l'écart meublé de meubles
14 d'acajou provincial, de gravures démodées, et
où vient habiter chaque
15 année, un parent, que la mère de Blanche, amusemment exaspérée
16 de la quiétude de cet
homme, qui n'a aucun motif d'être ainsi, a
17 surnommé le Béat
Nous déjeunons, et nous allons chez Mesnard-Dorian voir les sculptures de Carriès. Madame Dorian en robe à fleurs décolletée nous montre une à une les pièces qui semblent sorties de la main d'un Cosiney de la DrômeCosinus de la Drôme plus génial et la fille de la maison est là, qui dansa toute une nuit dans un bal comme chez elle le Vendredi Saint, en costume de religieuse.
Vu dernièrement le doux Verlaine qui disait entre autres choses les lèvres collées à un amer picon : "Si vous voulez en voir un qui ne se saoule pas, c'est moi."
Rester chez soi soigneusement et y écrire de beaux poèmes – et ne se produire que plus tard.. Pour jouïr de sa gloire et non l'acquérir.
De combien de haines est faite une gloire !
Dans le jardin de Blanche un petit pavillon à l'écart meublé de meubles d'acajou provincial, de gravures démodées, et où vient habiter chaque année, un parent, que la mère de Blanche, amusemment exaspérée de la quiétude de cet homme, qui n'a aucun motif d'être ainsi, a surnommé le Béat.
02Nous déjeunons, et nous allons chez Mesnard-Dorian voir les sculptures de
03
Cariès. Madame Dorian en robe à fleur décolletée nous montre une à une les
04
pièces qui semblent sorties de la main d'un Cosiney de la
DrômeCosinus de la
Drôme plus génial
05 et la fille de la maison est là, qui dansa toute une nuit dans un bal
06
comme chez elle le Vendredi saint, en costume de religieuse.
07Vu dernièrement le doux Verlaine qui disait entre autres choses les lèvres
08 collées à un amer picon : Si vous voulez en voir un qui ne se saoule pas
09 c'est moi.
10Rester chez soi soigneusement et y écrire de beaux poèmes – et ne
11 se produire que plus tard.. Pour jouïr de sa
gloire et non l'acquérir.
12De combien de haines est faite une gloire ;
13Dans le jardin de Blanche un petit pavillon à l'écart meublé de meubles
14 d'acajou provincial, de gravures démodées, et
où vient habiter chaque
15 année, un parent, que la mère de Blanche, amusemment exaspérée
16 de la quiétude de cet
homme, qui n'a aucun motif d'être ainsi, a
17 surnommé le Béat
Nous déjeunons, et nous allons chez Mesnard-Dorian voir les sculptures de Carriès. Madame Dorian en robe à fleurs décolletée nous montre une à une les pièces qui semblent sorties de la main d'un Cosiney de la DrômeCosinus de la Drôme plus génial et la fille de la maison est là, qui dansa toute une nuit dans un bal comme chez elle le Vendredi Saint, en costume de religieuse.
Vu dernièrement le doux Verlaine qui disait entre autres choses les lèvres collées à un amer picon : "Si vous voulez en voir un qui ne se saoule pas, c'est moi."
Rester chez soi soigneusement et y écrire de beaux poèmes – et ne se produire que plus tard.. Pour jouïr de sa gloire et non l'acquérir.
De combien de haines est faite une gloire !
Dans le jardin de Blanche un petit pavillon à l'écart meublé de meubles d'acajou provincial, de gravures démodées, et où vient habiter chaque année, un parent, que la mère de Blanche, amusemment exaspérée de la quiétude de cet homme, qui n'a aucun motif d'être ainsi, a surnommé le Béat.
Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier
