02Elle vous les tendait, secs, recroquevillés, comme des varech, galonnés
03 de rouge ou de bleu. Sur la peau l'étoffe était rêche.
04 Pour aller à la mer il fallait suivre la ligne des planches
05 qui menait à la corde...
06Le va et vient de l'eau montait aux jambes en chatouillant
07 puis plus haut, à la ceinture c'était pénible, jusqu'à la
08franche immersion d'où l'on dort ruisselant, giflé et ahuri
09Je me rappelle avoir crié pendant 1/2 heure, jambes dans
10l'eau, sans vouloir avancer ni
reculer....
11La corde atteinte par les vagues cinglait l'onde et parfois
12 une algue mouillée et molle s'y
balançait et jusqu'à ce qu'une
13 autre vague l'emportât...
14Le bain fini, dans le bien être, nous nous asseyions sur les
15galets brûlants et nous goûtions.
16Le cordier... la plage.. mais entre eux deux, mais au-delà
17 qu'y avait-il.. c'est oublié..
18D'autres lieux encore, la grande côte sa pente lente
19sous de grands arbres où bruissait le souffle frais de la mer
20 proche..
en bas
un maison où l'on vendait des
21 coquillages.. dans les vitrines, ces grandes conques
roses
22comme une chair un peu fardée, fendues en leur longueur
23 d'une ligne dentelée, des ventres
de bêtes, le dos anguleux
Elle vous les tendait, secs, recroquevillés, comme des varechs, galonnés de rouge ou de bleu. Sur la peau l'étoffe était rêche. Pour aller à la mer, il fallait suivre la ligne des planches qui menait à la corde...
Le va-et-vient de l'eau montait aux jambes en chatouillant, puis plus haut, à la ceinture, c'était pénible, jusqu'à la franche immersion d'où l'on dort ruisselant, giflé et ahuri.Je me rappelle avoir crié pendant 1/2 heure, jambes dansl'eau, sans vouloir avancer ni reculer....
La corde atteinte par les vagues cinglait l'onde et parfois une algue mouillée et molle s'y balançait et jusqu'à ce qu'une autre vague l'emportât...
Le bain fini, dans le bien-être, nous nous asseyions sur lesgalets brûlants et nous goûtions.
Le cordier... la plage.. mais entre eux deux, mais au-delà, qu'y avait-il.. c'est oublié..
D'autres lieux encore, la grande côte, sa pente lentesous de grands arbres où bruissait le souffle frais de la mer proche.. en bas, une maison où l'on vendait des coquillages.. dans les vitrines, ces grandes conques rosescomme une chair un peu fardée, fendues en leur longueur d'une ligne dentelée, des ventres de bêtes, le dos anguleux
02Elle vous les tendait, secs, recroquevillés, comme des varech, galonnés
03 de rouge ou de bleu. Sur la peau l'étoffe était rêche.
04 Pour aller à la mer il fallait suivre la ligne des planches
05 qui menait à la corde...
06Le va et vient de l'eau montait aux jambes en chatouillant
07 puis plus haut, à la ceinture c'était pénible, jusqu'à la
08franche immersion d'où l'on dort ruisselant, giflé et ahuri
09Je me rappelle avoir crié pendant 1/2 heure, jambes dans
10l'eau, sans vouloir avancer ni
reculer....
11La corde atteinte par les vagues cinglait l'onde et parfois
12 une algue mouillée et molle s'y
balançait et jusqu'à ce qu'une
13 autre vague l'emportât...
14Le bain fini, dans le bien être, nous nous asseyions sur les
15galets brûlants et nous goûtions.
16Le cordier... la plage.. mais entre eux deux, mais au-delà
17 qu'y avait-il.. c'est oublié..
18D'autres lieux encore, la grande côte sa pente lente
19sous de grands arbres où bruissait le souffle frais de la mer
20 proche..
en bas
un maison où l'on vendait des
21 coquillages.. dans les vitrines, ces grandes conques
roses
22comme une chair un peu fardée, fendues en leur longueur
23 d'une ligne dentelée, des ventres
de bêtes, le dos anguleux
Elle vous les tendait, secs, recroquevillés, comme des varechs, galonnés de rouge ou de bleu. Sur la peau l'étoffe était rêche. Pour aller à la mer, il fallait suivre la ligne des planches qui menait à la corde...
Le va-et-vient de l'eau montait aux jambes en chatouillant, puis plus haut, à la ceinture, c'était pénible, jusqu'à la franche immersion d'où l'on dort ruisselant, giflé et ahuri.Je me rappelle avoir crié pendant 1/2 heure, jambes dansl'eau, sans vouloir avancer ni reculer....
La corde atteinte par les vagues cinglait l'onde et parfois une algue mouillée et molle s'y balançait et jusqu'à ce qu'une autre vague l'emportât...
Le bain fini, dans le bien-être, nous nous asseyions sur lesgalets brûlants et nous goûtions.
Le cordier... la plage.. mais entre eux deux, mais au-delà, qu'y avait-il.. c'est oublié..
D'autres lieux encore, la grande côte, sa pente lentesous de grands arbres où bruissait le souffle frais de la mer proche.. en bas, une maison où l'on vendait des coquillages.. dans les vitrines, ces grandes conques rosescomme une chair un peu fardée, fendues en leur longueur d'une ligne dentelée, des ventres de bêtes, le dos anguleux