02Loti.. un être sensuel.. et la dure leçon de ce mariage japonais
03 raté, qui
singe d'autres unions passagères, coupé de souvenirs
04 mélancoliques de Stamboul ou de l'Océanie
05Il y a là une navrante lassitude de l’être plus vieux,
06 qui vibre moins.. la satiété de
l’exotique...
07Elles viendront peut-être un jour vers moi les Amantes inconnues
08 Elles viendront tordant leur chevelure blonde, attifées selon les modes
09 du jour, ou
de demain, mais jamais, jamais elles n'auront
10 le sourire de cette figure de
Botticelli, qui est un
11 portrait de morte peut-être, ou l'ombre d'un rire,
d'un rire
12 impossible, fugace et douloureux
13Oh ma vie passée.. ma vie inconnue à moi même, elle avait
14 un charme peut-être et je n'en saurai jamais rien,
15 et tout cela sera mort
à jamais, dans l'oubli de l'ignoré
16 du latent, dans l'oubli de la mort..
17Quel vide en mon passé vécu parmi les livres... Oh les livres
18 comme j'ai abusé d'eux, ils ont mangé mes rêves,
19lorsque je redescends par delà les années je retrouve les songes
20 d'autrui, mais ma vie à moi, que fut-elle...
21Je l’ai prise aux
autres, elle est liée à leurs rêves,
Loti.. un être sensuel.. et la dure leçon de ce mariage japonais raté, qui singe d'autres unions passagères, coupé de souvenirs mélancoliques de Stamboul ou de l'Océanie.
Il y a là une navrante lassitude de l’être plus vieux, qui vibre moins.. la satiété de l’exotique...
Elles viendront peut-être un jour vers moi les Amantes inconnues. Elles viendront tordant leur chevelure blonde, attifées selon les modes du jour, ou de demain, mais jamais, jamais elles n'auront le sourire de cette figure de Botticelli, qui est un portrait de morte peut-être, ou l'ombre d'un rire, d'un rire impossible, fugace et douloureux.
Oh ma vie passée.. ma vie inconnue à moi-même ; elle avait un charme peut-être et je n'en saurai jamais rien, et tout cela sera mort à jamais, dans l'oubli de l'ignoré, du latent, dans l'oubli de la mort..
Quel vide en mon passé vécu parmi les livres... Oh les livres, comme j'ai abusé d'eux ; ils ont mangé mes rêves ; lorsque je redescends par delà les années, je retrouve les songes d'autrui, mais ma vie à moi, que fut-elle...Je l’ai prise aux autres, elle est liée à leurs rêves,
02Loti.. un être sensuel.. et la dure leçon de ce mariage japonais
03 raté, qui
singe d'autres unions passagères, coupé de souvenirs
04 mélancoliques de Stamboul ou de l'Océanie
05Il y a là une navrante lassitude de l’être plus vieux,
06 qui vibre moins.. la satiété de
l’exotique...
07Elles viendront peut-être un jour vers moi les Amantes inconnues
08 Elles viendront tordant leur chevelure blonde, attifées selon les modes
09 du jour, ou
de demain, mais jamais, jamais elles n'auront
10 le sourire de cette figure de
Botticelli, qui est un
11 portrait de morte peut-être, ou l'ombre d'un rire,
d'un rire
12 impossible, fugace et douloureux
13Oh ma vie passée.. ma vie inconnue à moi même, elle avait
14 un charme peut-être et je n'en saurai jamais rien,
15 et tout cela sera mort
à jamais, dans l'oubli de l'ignoré
16 du latent, dans l'oubli de la mort..
17Quel vide en mon passé vécu parmi les livres... Oh les livres
18 comme j'ai abusé d'eux, ils ont mangé mes rêves,
19lorsque je redescends par delà les années je retrouve les songes
20 d'autrui, mais ma vie à moi, que fut-elle...
21Je l’ai prise aux
autres, elle est liée à leurs rêves,
Loti.. un être sensuel.. et la dure leçon de ce mariage japonais raté, qui singe d'autres unions passagères, coupé de souvenirs mélancoliques de Stamboul ou de l'Océanie.
Il y a là une navrante lassitude de l’être plus vieux, qui vibre moins.. la satiété de l’exotique...
Elles viendront peut-être un jour vers moi les Amantes inconnues. Elles viendront tordant leur chevelure blonde, attifées selon les modes du jour, ou de demain, mais jamais, jamais elles n'auront le sourire de cette figure de Botticelli, qui est un portrait de morte peut-être, ou l'ombre d'un rire, d'un rire impossible, fugace et douloureux.
Oh ma vie passée.. ma vie inconnue à moi-même ; elle avait un charme peut-être et je n'en saurai jamais rien, et tout cela sera mort à jamais, dans l'oubli de l'ignoré, du latent, dans l'oubli de la mort..
Quel vide en mon passé vécu parmi les livres... Oh les livres, comme j'ai abusé d'eux ; ils ont mangé mes rêves ; lorsque je redescends par delà les années, je retrouve les songes d'autrui, mais ma vie à moi, que fut-elle...Je l’ai prise aux autres, elle est liée à leurs rêves,