02Très-singulier une intelligence à la Goncourt percevant aisément le détail
03 de tout. Un goût artistique très sûr, flaireur, délié, qui
est né parmi les
04 bibelots et le luxe d'un appartement de bon goût, puis qui a été aux choses
05de
mobilier, de là aux gravures et aux dessins, puis à la peinture et qui
06s'est élevé à un sens
littéraire, libre, qui s'agrandit grâce à une parfaite
07bonne foi. Un précieux conversant qui a le veu de tout comprendre et d'aimer
08 ce qu'il a compris, quand bien même le livre
serait inconnu et n'aurait
09pas obtenu le suffrage universel de la critique.
10La critique – je veux dire les critiques – ne représentent pas plus l'espritle
11goût littéraire de la France que la chambre ne représente l'opinion politique de la
12nation
13Dans le grand hall du Palais de l'Industrie, un orchestre fait de la
musique
14dans l'indifférence des passants qui piétinent leur marche de bétail.
15Tout à coup, d'une
galerie jaillit la voix d'une chanteuse, bientôt
16on se
bouscule, des gens courent, d'autres grimpent sur des estrades pour
17la voir. C'est incroyable
l'influence du cabotin ou tine sur la pefoule
Très-singulier, une intelligence à la Goncourt, percevant aisément le détail de tout. Un goût artistique très sûr, flaireur, délié, qui est né parmi les bibelots et le luxe d'un appartement de bon goût, puis qui a été aux chosesde mobilier, de là aux gravures et aux dessins, puis à la peinture et quis'est élevé à un sens littéraire, libre, qui s'agrandit grâce à une parfaitebonne foi. Un précieux conversant qui a le vœu de tout comprendre et d'aimer ce qu'il a compris, quand bien même le livre serait inconnu et n'auraitpas obtenu le suffrage universel de la critique.
La critique – je veux dire les critiques – ne représentent pas plus legoût littéraire de la France que la Chambre ne représente l'opinion politique de lanation.
Dans le grand hall du Palais de l'Industrie, un orchestre fait de la musiquedans l'indifférence des passants qui piétinent leur marche de bétail.Tout à coup, d'une galerie jaillit la voix d'une chanteuse, bientôton se bouscule, des gens courent, d'autres grimpent sur des estrades pourla voir. C'est incroyable l'influence du cabotin ou [de la cabo]tine sur la foule.
02Très-singulier une intelligence à la Goncourt percevant aisément le détail
03 de tout. Un goût artistique très sûr, flaireur, délié, qui
est né parmi les
04 bibelots et le luxe d'un appartement de bon goût, puis qui a été aux choses
05de
mobilier, de là aux gravures et aux dessins, puis à la peinture et qui
06s'est élevé à un sens
littéraire, libre, qui s'agrandit grâce à une parfaite
07bonne foi. Un précieux conversant qui a le veu de tout comprendre et d'aimer
08 ce qu'il a compris, quand bien même le livre
serait inconnu et n'aurait
09pas obtenu le suffrage universel de la critique.
10La critique – je veux dire les critiques – ne représentent pas plus l'espritle
11goût littéraire de la France que la chambre ne représente l'opinion politique de la
12nation
13Dans le grand hall du Palais de l'Industrie, un orchestre fait de la
musique
14dans l'indifférence des passants qui piétinent leur marche de bétail.
15Tout à coup, d'une
galerie jaillit la voix d'une chanteuse, bientôt
16on se
bouscule, des gens courent, d'autres grimpent sur des estrades pour
17la voir. C'est incroyable
l'influence du cabotin ou tine sur la pefoule
Très-singulier, une intelligence à la Goncourt, percevant aisément le détail de tout. Un goût artistique très sûr, flaireur, délié, qui est né parmi les bibelots et le luxe d'un appartement de bon goût, puis qui a été aux chosesde mobilier, de là aux gravures et aux dessins, puis à la peinture et quis'est élevé à un sens littéraire, libre, qui s'agrandit grâce à une parfaitebonne foi. Un précieux conversant qui a le vœu de tout comprendre et d'aimer ce qu'il a compris, quand bien même le livre serait inconnu et n'auraitpas obtenu le suffrage universel de la critique.
La critique – je veux dire les critiques – ne représentent pas plus legoût littéraire de la France que la Chambre ne représente l'opinion politique de lanation.
Dans le grand hall du Palais de l'Industrie, un orchestre fait de la musiquedans l'indifférence des passants qui piétinent leur marche de bétail.Tout à coup, d'une galerie jaillit la voix d'une chanteuse, bientôton se bouscule, des gens courent, d'autres grimpent sur des estrades pourla voir. C'est incroyable l'influence du cabotin ou [de la cabo]tine sur la foule.