02J'ai revêtu un habit de soie, d'une mode surannée, plus changeante
03 que le couchant d'automne, et
ma main annelée de
04 bagues lourdes et mémoriales prend la sienne, et nous
05 sortons par la
haute porte vitrée qui donne au
06 niveau des jardins plus petits, mais non moins beaux
07 que
ceux de Versailles, où jouent en des bassins des jets d'eaux
08 de neige et
de cristal emperlant les marbres des statues
09 qui semblent être d'une chair pâle et
immatérielle.
10la mélancolie qui monte des souvenirs, est pareille à cette ivresse
11
nuageus que procure le tabac qui n'est que les feuilles sèches et alors
12 odorantes d'une plante.
13La sonnerie des antiques pendules nous vient comme à travers une
14 brume vague, chancelante comme
d'une fatigue et comme
15
emmitoufflée pour la route à travers de frigides espaces de passé
16Une lettre n’est jamais une parole elle n’est qu’un geste de salutation
J'ai revêtu un habit de soie, d'une mode surannée, plus changeante que le couchant d'automne, et ma main annelée de bagues lourdes et mémoriales prend la sienne, et nous sortons par la haute porte vitrée qui donne au niveau des jardins plus petits, mais non moins beaux que ceux de Versailles, où jouent en des bassins des jets d'eaux de neige et de cristal emperlant les marbres des statues qui semblent être d'une chair pâle et immatérielle.
La mélancolie qui monte des souvenirs est pareille à cette ivresse nuageuse que procure le tabac, qui n'est que les feuilles sèches et alors odorantes d'une plante.
La sonnerie des antiques pendules nous vient comme à travers une brume vague, chancelante comme d'une fatigue et comme emmitouflée pour la route à travers de frigides espaces de passé.
Une lettre n’est jamais une parole, elle n’est qu’un geste de salutation.
02J'ai revêtu un habit de soie, d'une mode surannée, plus changeante
03 que le couchant d'automne, et
ma main annelée de
04 bagues lourdes et mémoriales prend la sienne, et nous
05 sortons par la
haute porte vitrée qui donne au
06 niveau des jardins plus petits, mais non moins beaux
07 que
ceux de Versailles, où jouent en des bassins des jets d'eaux
08 de neige et
de cristal emperlant les marbres des statues
09 qui semblent être d'une chair pâle et
immatérielle.
10la mélancolie qui monte des souvenirs, est pareille à cette ivresse
11
nuageus que procure le tabac qui n'est que les feuilles sèches et alors
12 odorantes d'une plante.
13La sonnerie des antiques pendules nous vient comme à travers une
14 brume vague, chancelante comme
d'une fatigue et comme
15
emmitoufflée pour la route à travers de frigides espaces de passé
16Une lettre n’est jamais une parole elle n’est qu’un geste de salutation
J'ai revêtu un habit de soie, d'une mode surannée, plus changeante que le couchant d'automne, et ma main annelée de bagues lourdes et mémoriales prend la sienne, et nous sortons par la haute porte vitrée qui donne au niveau des jardins plus petits, mais non moins beaux que ceux de Versailles, où jouent en des bassins des jets d'eaux de neige et de cristal emperlant les marbres des statues qui semblent être d'une chair pâle et immatérielle.
La mélancolie qui monte des souvenirs est pareille à cette ivresse nuageuse que procure le tabac, qui n'est que les feuilles sèches et alors odorantes d'une plante.
La sonnerie des antiques pendules nous vient comme à travers une brume vague, chancelante comme d'une fatigue et comme emmitouflée pour la route à travers de frigides espaces de passé.
Une lettre n’est jamais une parole, elle n’est qu’un geste de salutation.