02En les clairs bassins, les réverbères reflètent d'isolée clartés qui nagent et
03 tremblent sur l'eau comme de jaunes nénuphars de lumière de gaz
04On me parle de Verlaine qui s'est enfermé, autrefois dans un village avec
05
Rimbaud et dont les goûts étaient si connus que sur les chemins les
06 petits
enfants leur jetaient des pierres.
07iJe ne m'ennuie pas en cette vie parce que je n'en ai pris les événements, les
08 choses, les êtres que
pour les transformer et m'en créer une autre existence
09 plus haute et meilleure
10Un peu d'orgueil rend rusé – beaucoup d'orgueil rend naïf
11L'orgueilleux est crédule comme le naïf
12Le Jeudi chez Haraucourt il se passe une chose amusante. Ce n'est
13 pas lui qu'on vient voir mais ceux qui sont chez
lui.
14Comme tout change pour ne pas changer il y eut un poncif
15 classique comme il y eut un poncif romantique, maintenant
16 c'est le
poncif impressionniste ou moderniste – il y a des classiques
17 comme il y en a toujours eu. Seulement leur Corneille est Flaubert,
En les clairs bassins, les réverbères reflètent d'isolées clartés qui nagent et tremblent sur l'eau comme de jaunes nénuphars de lumière de gaz.
On me parle de Verlaine qui s'est enfermé autrefois dans un village avec Rimbaud et dont les goûts étaient si connus que sur les chemins les petits enfants leur jetaient des pierres.
iJe ne m'ennuie pas en cette vie parce que je n'en ai pris les événements, les choses, les êtres que pour les transformer et m'en créer une autre existence plus haute et meilleure.
Un peu d'orgueil rend rusé – beaucoup d'orgueil rend naïf.
L'orgueilleux est crédule comme le naïf.
Le jeudi chez Haraucourt – il se passe une chose amusante. Ce n'est pas lui qu'on vient voir mais ceux qui sont chez lui.
Comme tout change pour ne pas changer – il y eut un poncif classique comme il y eut un poncif romantique, maintenant c'est le poncif impressionniste ou moderniste – il y a des classiques comme il y en a toujours eu. Seulement, leur Corneille est Flaubert,
02En les clairs bassins, les réverbères reflètent d'isolée clartés qui nagent et
03 tremblent sur l'eau comme de jaunes nénuphars de lumière de gaz
04On me parle de Verlaine qui s'est enfermé, autrefois dans un village avec
05
Rimbaud et dont les goûts étaient si connus que sur les chemins les
06 petits
enfants leur jetaient des pierres.
07iJe ne m'ennuie pas en cette vie parce que je n'en ai pris les événements, les
08 choses, les êtres que
pour les transformer et m'en créer une autre existence
09 plus haute et meilleure
10Un peu d'orgueil rend rusé – beaucoup d'orgueil rend naïf
11L'orgueilleux est crédule comme le naïf
12Le Jeudi chez Haraucourt il se passe une chose amusante. Ce n'est
13 pas lui qu'on vient voir mais ceux qui sont chez
lui.
14Comme tout change pour ne pas changer il y eut un poncif
15 classique comme il y eut un poncif romantique, maintenant
16 c'est le
poncif impressionniste ou moderniste – il y a des classiques
17 comme il y en a toujours eu. Seulement leur Corneille est Flaubert,
En les clairs bassins, les réverbères reflètent d'isolées clartés qui nagent et tremblent sur l'eau comme de jaunes nénuphars de lumière de gaz.
On me parle de Verlaine qui s'est enfermé autrefois dans un village avec Rimbaud et dont les goûts étaient si connus que sur les chemins les petits enfants leur jetaient des pierres.
iJe ne m'ennuie pas en cette vie parce que je n'en ai pris les événements, les choses, les êtres que pour les transformer et m'en créer une autre existence plus haute et meilleure.
Un peu d'orgueil rend rusé – beaucoup d'orgueil rend naïf.
L'orgueilleux est crédule comme le naïf.
Le jeudi chez Haraucourt – il se passe une chose amusante. Ce n'est pas lui qu'on vient voir mais ceux qui sont chez lui.
Comme tout change pour ne pas changer – il y eut un poncif classique comme il y eut un poncif romantique, maintenant c'est le poncif impressionniste ou moderniste – il y a des classiques comme il y en a toujours eu. Seulement, leur Corneille est Flaubert,