02 D'une amitié déçue surgit vite une amère rancune, un sentiment
03de la duperie qui abusa, fortifié par la vanité froissée de l'homme
04qui
a été mis dedans.
05
Mardi 24 mai. J'ai relu aujourd'hui de vieilles lettres de moi à Vieléi
06Lettres d'années déjà lintaines, d'autres plus proches,
07racontant des heures défuntes, des choses fanées, des choses de La vie
08dont je me souviens comme d'un rire douloureux.
09 Un rien mais qui note bien le goût "opéra" du XVIIIe siècle – il y a une
10gravure de Cochin84 (
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? p.472)
où un paysan a des sabots cambrés
11à talons hauts comme des mules de marquise.
12
Jeudi 26 mai. Aujourd'hui avec Vanieri et Vieléi à l'asile de Vincennes85
y
13voir Verlainei – au fond d'un jardin à pelouses fleuries de boutons d'or
14et de
paquerettes, des bâtiments en retraits sur deux ailes, avec
15un pavillon à horloge saillant sur leur horizontalité
16Un air, empire, l'aspect de quelque Compiègne modique. les
17"Tuileries du pauvre" comme dit le poète qui se promène là
18vêtu d'une redingote bleue d'invalide
19Il est gai, malgré tout et toujours le vivace sentimental
D'une amitié déçue surgit vite une amère rancune, un sentiment de la duperie qui abusa, fortifié par la vanité froissée de l'homme qui a été mis dedans.
Mardi 24 mai. J'ai relu aujourd'hui de vieilles lettres de moi à Vieléi. Lettres d'années déjà lintaines, d'autres plus proches, racontant des heures défuntes, des choses fanées, des choses de La vie dont je me souviens comme d'un rire douloureux.
Un rien, mais qui note bien le goût "opéra" du XVIIIe siècle – il y a une gravure de Cochin84 ( ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? p.472) où un paysan a des sabots cambrés à talons hauts comme des mules de marquise.
Jeudi 26 mai. Aujourd'hui avec Vanieri et Vieléi à l'asile de Vincennes85 pour y voir Verlainei – au fond d'un jardin à pelouses fleuries de boutons d'or et de paquerettes, des bâtiments en retrait sur deux ailes, avec un pavillon à horloge saillant sur leur horizontalité. Un air Empire, l'aspect de quelque Compiègne modique. Les "Tuileries du pauvre" comme dit le poète qui se promène là vêtu d'une redingote bleue d'invalide.
Il est gai, malgré tout, et toujours le vivace sentimental,
02 D'une amitié déçue surgit vite une amère rancune, un sentiment
03de la duperie qui abusa, fortifié par la vanité froissée de l'homme
04qui
a été mis dedans.
05
Mardi 24 mai. J'ai relu aujourd'hui de vieilles lettres de moi à Vieléi
06Lettres d'années déjà lintaines, d'autres plus proches,
07racontant des heures défuntes, des choses fanées, des choses de La vie
08dont je me souviens comme d'un rire douloureux.
09 Un rien mais qui note bien le goût "opéra" du XVIIIe siècle – il y a une
10gravure de Cochin84 (
????????????????????????????????????????????????????????????????????????? p.472)
où un paysan a des sabots cambrés
11à talons hauts comme des mules de marquise.
12
Jeudi 26 mai. Aujourd'hui avec Vanieri et Vieléi à l'asile de Vincennes85
y
13voir Verlainei – au fond d'un jardin à pelouses fleuries de boutons d'or
14et de
paquerettes, des bâtiments en retraits sur deux ailes, avec
15un pavillon à horloge saillant sur leur horizontalité
16Un air, empire, l'aspect de quelque Compiègne modique. les
17"Tuileries du pauvre" comme dit le poète qui se promène là
18vêtu d'une redingote bleue d'invalide
19Il est gai, malgré tout et toujours le vivace sentimental
D'une amitié déçue surgit vite une amère rancune, un sentiment de la duperie qui abusa, fortifié par la vanité froissée de l'homme qui a été mis dedans.
Mardi 24 mai. J'ai relu aujourd'hui de vieilles lettres de moi à Vieléi. Lettres d'années déjà lintaines, d'autres plus proches, racontant des heures défuntes, des choses fanées, des choses de La vie dont je me souviens comme d'un rire douloureux.
Un rien, mais qui note bien le goût "opéra" du XVIIIe siècle – il y a une gravure de Cochin84 ( ????????????????????????????????????????????????????????????????????????? p.472) où un paysan a des sabots cambrés à talons hauts comme des mules de marquise.
Jeudi 26 mai. Aujourd'hui avec Vanieri et Vieléi à l'asile de Vincennes85 pour y voir Verlainei – au fond d'un jardin à pelouses fleuries de boutons d'or et de paquerettes, des bâtiments en retrait sur deux ailes, avec un pavillon à horloge saillant sur leur horizontalité. Un air Empire, l'aspect de quelque Compiègne modique. Les "Tuileries du pauvre" comme dit le poète qui se promène là vêtu d'une redingote bleue d'invalide.
Il est gai, malgré tout, et toujours le vivace sentimental,